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" Les conseils pratiques
Le frigo light En rentrant du boulot ou le week-end à la maison, votre geste favori est d’ouvrir votre réfrigérateur pour piocher à l’intérieur ? Pourtant, l’aiguille de votre balance penche irrémédiablement vers la droite. Votre mission si vous l’acceptez : débarrasser votre frigo des parasites.
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L’obésité n’a cessé d’augmenter ces dix dernières années. Les causes de cette maladie sont nombreuses et parfois encore méconnues. Entre autres facteurs, l’environnement social et alimentaire des sujets obèses est mis en cause. Les études menées récemment soulignent des évolutions dans notre façon de manger. Aujourd’hui, nos prises alimentaires sont plus désordonnées qu’avant. En d’autres termes, nombre de nos contemporains " grignotent ", favorisant ainsi le développement du surpoids dans notre société.
Qu’est ce que le " grignotage " ?
Une personne qui " goûte " à 16h est une personne qui a faim. Ce repas ne la fait donc pas grossir puisqu’il est réclamé par son corps (cf. encadré). Une personne qui " grignote " est une personne qui s’ ennuie… " Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger ". En prononçant ces paroles, L’Avare de Molière ne pensait pas si bien dire : désœuvrés à la maison, peu d’entre nous résistent à la tentation d’aller ouvrir leur frigo pour y trouver de quoi faire passer le temps. Quand on grignote, c’est par ennui, par stress mais aucunement à cause de la faim. Or, plusieurs études attestent qu’un grignotage pris vers 19h, par exemple ne change en rien la composition du dîner pris une ou deux heures plus tard. Le grignotage fait donc grossir.
Les grignoteurs impénitents savent sans doute cela. Leur balance le leur signale. Mais il est difficile de résister lorsque l’on n’a rien à faire, et qu’un frigo plein de douceurs vous tend les bras.
Il reste alors une solution, radicale s’il en est, pour ceux qui ne peuvent se contrôler : le frigo " anti-grignotage ".
Remplissez votre frigo " anti-grignotage "
Tout d’abord, achetez uniquement des aliments peu caloriques, pour supprimer les tentations. Petit conseil utile : ne faîte jamais vos courses, le ventre vide… Si, dans un moment de déprime, vous craquez, vous ne trouverez dans votre frigo, que des fruits et légumes, des yaourts et compotes allégés, et pour les protéines, de la viande blanche, de la volaille et des œufs. De quoi vous passez l’envie de grignoter.
À l’attention des grignoteurs de tous poils
Choisissez aussi des produits à préparer, car ennui, ne rime pas forcément avec envie de cuisiner. Et vous préparer un encas en pleine journée vous fera réaliser votre erreur et culpabiliser. Ce n’est pas très gentil, je vous l’accorde, mais c’est efficace.
Pour vous changez les idées, faîtes vous une tisane ou un thé. Achetez en de différentes sortes; choisir votre breuvage, faire chauffer de l’eau etc prendra autant de temps que de piocher dans votre ex-caverne d’Ali Baba.
Les nouveaux trésors de votre frigo ne vous apporteront que peu de calories et c’est tant mieux, puisqu’un grignoteur mange sans en avoir besoin. Si vous pensez ne manger que lorsque votre estomac crie famine, méditer ce proverbe lituanien: " Pour celui qui a faim, le pain sec est aussi doux que le miel "… |
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Goûter pour rester mince ?
Les femmes goûtent plus que les hommes. Les études qui le montrent avancent aussi que les " goûteurs" réguliers sont plus minces que les "non-goûteurs". Mais si le grignotage fait grossir (cf. article), pourquoi le " 4 heures " permet-il de garder la ligne ?
Toute la difficulté réside dans la définition des deux termes : on grignote sans avoir faim, par ennui, alors que l’on goûte à la demande de notre organisme.
Pour être bénéfique, un goûter doit donc avoir toutes les caractéristiques d’un repas : le corps doit le réclamer par une légère hypoglycémie, signal de la faim. Et comme tout vrai repas, le goûter est suivi d’une augmentation de la glycémie et de la sécrétion d’insuline dans l’organisme.
Enfin, un " goûteur " ne doit pas manger plus qu’un " non-goûteur " sous prétexte qu’il prend quatre repas par jour. Seule la répartition de la prise alimentaire quotidienne globale différencie un " goûteur " d’un " non-goûteur ". En divisant sa ration de nourriture journalière en quatre, un " goûteur " consomme moins en une seule prise, diminuant ainsi la quantité d’insuline naturellement sécrétée par le corps après un repas. Or cette hormone favorise le stockage des lipides sous forme de triglycérides dans les tissus adipeux ; plus clairement, l’insuline participe à l’accumulation des graisses dans l’organisme. Même si le sujet n’a pour l’instant été abordé que lors d’études nutritionnelles larges, glycémie, cholestérolémie et indice de corpulence pourraient être plus faibles chez les " goûteurs " que chez les " non-goûteurs ". |
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